Escrita preferentemente en alexandrins, los
versos octosyllabiques y décasyllabiques están admitidos en su construcción.
Al concluir, el verso monóstico debe retomar
todo o parte del verso inicial.
He aquí un ejemplo del propio autor:
PAS D'ART SANS AMOUR
L'homme n'est pas artiste avant votre «Je
t'aime»,
Femme de tous pays... Convenez, avec moi,
De l'inutilité d'un subtil stratagème
Quand l'un de vos regards peut faire un fou du
roi,
Inciter le gitan à quitter sa bohème...
Pour subjuguer une âme, imposer quelque loi
Qui se servirait mieux, ô souriant despote,
De ce sexe dit faible entretenant l'émoi
Du tendre enfant-époux, heureux qu'on le
dorlote?
Fleur d'amour platonique, ou fruit de libido,
Eve, nous vous chantons, sans regretter «la
faute»
Apportant aux amours la ferveur d'un Credo.
Ainsi naissent ballet, tableau, chanson,
poème,
Car vous restez la muse, en cet eldorado...
Où l'homme est un artiste après votre «Je
t'aime»!
He aquí otro ejemplo:
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— LA MAISON DE RETRAITE S'IMPOSE
Dans le discret mouroir où son fils l’a casé,
Sur un aussi grand lit que son mouchoir de
poche,
Il s’éveille
perclus, toujours dépaysé,
Et, sachant le futur d’un vieillard plutôt
moche,
Se fabrique un présent… de passé composé!
Heureux du trait d’amour que Cupidon décoche,
Il revoit sa
compagne et leur gentil poupon :
Un garçon adorable, exempt de tout reproche
Avant que ne l’épouse un despote en jupon.
Au décès de sa femme, une absurde broutille
A nanti cette bru d’un prétexte fripon
Pour ravir le fauteuil du chef de la famille.
Depuis, de trop chez lui, de chagrin écrasé,
Il ruse avec
la mort, nargue sa belle-fille,
Dans le
discret mouroir où son fils l’a casé…
Como su nombre lo indica, esta composición poética
se desarrolla invirtiendo el orden organizativo de la gérardine, de modo que se
inicia con el verso solitario o monóstico y concluye con un quinteto cuya
última línea retoma todo o parte de la primera.
Su estructura rítmica es, en consecuencia:
A/BA/BCB/CDCD/ADADA
— UNE SI LONGUE ABSENCE
[Oniris - Poésie classique, 01/01/2020]
Je regarde la mer, l'horizon s'éternise.
La dernière tempête a couché l'olivier
Et le bois diminue au fond de la remise.
L'automne, puis l'hiver, les frimas de janvier
Brûlent jour
après jour mon courage, et ma peine,
Et la peau de mes mains sous les eaux du
vivier.
Les filets recousus, la cale humide est pleine
;
Rudes labeurs
auxquels je ne saurais surseoir.
Le vent porte l'écho de quelque cantilène
Sous la lune témoin de nos promis d'un soir.
Le curé nous attend pour nos vœux à l'église…
Jai mis, avec François, les pommes au
pressoir,
La rumeur se méprend ; qu'au diable elle
médise!
Près du berceau, ton chien, résigné, vient
s'asseoir.
Je regarde la mer, l'horizon s'éternise.